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Sagrada Família

Sagrada Família

La Sagrada Família

Temple Expiatori de la Sagrada Família de son nom complet en catalan, ou Templo Expiatorio de la Sagrada Familia en espagnol est une basilique de Barcelone dont la construction a commencé en 1882.
C’est l’un des exemples les plus connus du modernisme catalan et un monument emblématique de la ville de Barcelone.

c okiorina : Antoni Gaudí
Antoni Gaudí

c okiorina : Sagrada Família

c okiorina : Sagrada Familia under construction
c okiorina : Sagrada Famila inside (plafond)
c okiorina : Sagrada Famila (vitraux)
c okiorina : Sagrada Famila (vitraux)

c okiorina : Sagrada Famila (porte / Jésus Christ)

Adresse : Carrer de Mallorca, 401, 08013 Barcelona, Espagne

Début de la construction : 19 mars 1882
Fin des travaux : fin du gros-œuvre prévu pour 2026, décorations pour 2032
Style dominant : Art nouveau; H × L × l = 115 m × 90 m × 45 m
Styles architecturaux : Modernisme catalan, Noucentisme, Architecture Art nouveau, Architecture gothique en Espagne
La Sagrada Família est l’une des oeuvres les plus connues de Antoni Gaudí 
Vidéo :
https://youtu.be/UyG0KabdrPU
La Sainte Cène (Jean Calvin)

La Sainte Cène (Jean Calvin)

Petit traité de la Sainte Cène (Jean Calvin)

« Ainsi en est-il de la communion que nous avons au corps et au sang du Seigneur Jésus. C’est un mystère spirituel qui ne peut se voir à l’œil, ni être compris par l’entendement humain : il nous est donc figuré par des signes visibles, selon que notre faiblesse le requiert, néanmoins de telle sorte que ce n’est pas une simple figure, mais une figure conjointe avec sa vérité et sa substance. C’est donc à bon droit que le pain est nommé « corps », puisque non seulement il nous le représente, mais aussi nous le présente. Aussi considérons-nous bien que le nom du corps de Jésus-Christ est transféré au pain, puisqu’il en est le Sacrement et la figure.

c okiorina │ Petit traité de la Sainte Cène (Jean Calvin)
la Sainte Cène

Mais nous ajouterons pareillement, que les Sacrements du Seigneur ne doivent ni ne peuvent d’aucune manière être séparés de leur vérité et substance. Les distinguer afin qu’on ne les confonde pas, cela est non seulement bon et raisonnable, mais absolument nécessaire. Mais il serait illégitime de les séparer pour constituer l’un sans l’autre. Quand donc nous voyons le signe visible, il nous faut regarder ce qu’il représente et de qui il nous est donné. Le pain nous est donné pour nous figurer le corps de Jésus-Christ, avec le commandement de le manger. Et il nous est donné de Dieu, qui est la vérité certaine et immuable. Si Dieu ne peut tromper ni mentir, il s’ensuit qu’il accomplit tout ce qu’il signifie.

Il faut donc que nous recevions vraiment en la Cène le corps et le sang de Jésus-Christ, puisque le Seigneur nous y représente la communion à l’un et à l’autre. Car, autrement, qu’est-ce que cela voudrait dire, que nous mangeons le pain et le buvons le vin en signe que sa chair nous est nourriture et son sang breuvage, s’il ne nous donnait que le pain et le vin, laissant la vérité spirituelle derrière ? Ne serait-ce pas à fausses enseignes qu’il aurait institué ce mystère ? Nous avons donc à confesser que si la représentation que Dieu nous fait en la Cène est véritable, la substance intérieure du Sacrement est conjointe aux signes visibles : de même que le pain nous est distribué dans la main, de même le corps de Christ nous est communiqué, afin que nous en soyons faits participants.

Quand bien même il n’y aurait rien d’autre, nous avons ample matière de nous contenter quand nous entendons que Jésus-Christ nous donne, dans la Cène, la propre substance de son corps et de son sang, afin que nous le possédions pleinement et, le possédant, ayant part à tous ses biens. Car, puisque nous l’avons, toutes les richesses de Dieu, qui sont comprises en lui, nous sont présentées pour qu’elles soient nôtres. »

Jean Calvin, Petit traité de la Sainte Cène. (Adaptation moderne : Harald Chatelain et Pierre Marcel). Paris, Les Bergers et les Mages, 1997. Pages 46-47

Les Rameaux

Les Rameaux

* La fête des Rameaux

le 14 Avril 2019

c Okiorina │ Dimanche des Rameaux et de la Passion

La fête des Rameaux ouvre la Semaine Sainte. Cette fête fait mémoire de ces jours où Jésus fut acclamé comme un roi par les habitants de Jérusalem qui le saluaient avec des palmes, avant d’être condamné à mort comme un malfaiteur.

Les « rameaux » de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas.

La fête des Rameaux annonce déjà la fête de Pâques, au sens où Celui que nous acclamons va mourir et ressuscitera le 3ème jour. C’est ce que nous croyons. Porter une branche de buis sur nos tombes, c’est redire que nos morts sont emportés dans ce même mystère de la résurrection : c’est notre espérance.

Source : Croire – La Croix

Aujourd’hui, nous Célébrons dans une même Fête deux évènements qui semblent plutôt en opposition : l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem et sa condamnation à mort.
Entre l’évangile lu avant notre procession et celui que nous venons de lire, le contraste est saisissant.

Le premier nous raconte l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, assis sur un jeune ânon et acclamé par le peuple.
Le second Evangile relate la sortie de la ville pour la Crucifixion du Christ, sous le poids de la Croix et l’animosité de la foule.
Comment peut-on Célébrer en une même cérémonie ces deux épisodes de la vie de Jésus ? N’est-ce pas réunir l’inconciliable ? N’y a-t-il pas quelque chose de choquant de se réjouir en Célébrant la Passion ?

Origine de la cérémonie des Rameaux

A Jérusalem, on célébrait dès le 4ème siècle l’entrée de Jésus dans la ville. L’église de Jérusalem en 383 invitait les pèlerins à participer à une procession du village de Béthanie à Jérusalem « mimant » l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
Egérie qui a été en pèlerinage à Jérusalem, raconte la procession des Rameaux  « Tous tiennent des branches, les uns des branches de palmiers, les autres d’oliviers; et ainsi on escorte l’Évêque à la manière dont le Seigneur a été escorté ce jour-là ».
Cette Fête des Rameaux venait sans doute de Constantinople. Cet évènement n’a pas donné lieu  à une des douze grandes Fêtes liturgiques orientales et les icônes de l’entrée à Jérusalem se sont développées seulement au 16ème et 17ème siècle.
A Rome, au moins depuis le 6ème siècle, le dimanche précédant Pâques était celui de la Passion.
En occident à partir du 9ème siècle, s’est répandue cette Fête, avec la procession. On trouve des représentations de l’entrée de Jésus à Jérusalem au 10ème et 11ème siècle.

Le Dimanche des Rameaux

Six jours avant la Pâque juive, Jésus retourne à Jérusalem. La foule a tapissé le sol de Rameaux verts pour acclamer Jésus lors de son entrée dans la ville.
C’est en mémoire de ce jour que les Catholiques portent des rameaux (de buis, oliviers, lauriers ou palmiers, selon les régions. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

Le Dimanche qui précède la Fête de Pâques, appelé « Dimanche des Rameaux et de la Passion », l’Église célèbre solennellement, avant la messe, l’entrée messianique du Seigneur à Jérusalem, telle que les quatre Évangiles la rapportent : « La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur » (Jn 12, 12-13).

Ces paroles sont chantées comme Antienne d’ouverture au lieu, différent de l’église, où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant Bénit les rameaux (en Occident, il s’agit ordinairement non de palmes, mais de buis ou de lauriers) ; le diacre ou, à son défaut, un prêtre, lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus et l’on se rend en procession jusqu’à l’église.

Jérusalem de l’époque de Jésus

Jérusalem de l’époque de Jésus

Le Jérusalem de Jésus en 1584

Christiaan Van Adrichom, prêtre catholique travaillant à Cologne, dans l’actuelle Allemagne, ne s’était sans doute jamais rendu à Jérusalem avant de créer cette carte en 1584.

À l’époque, la Terre Sainte était musulmane depuis des siècles : il était donc difficile et potentiellement dangereux de s’y rendre lorsque l’on était un pèlerin chrétien. Néanmoins, Van Adrichom est parvenu à créer une carte très populaire qui a permis aux chrétiens européens d’imaginer un voyage qu’ils n’entreprendraient certainement jamais, mais aussi de les faire voyager dans le temps en représentant la ville telle qu’elle était à l’époque du Christ.

C Okiorina │ La carte de Jérusalem de Jésus en 1584

UNE CARTE TRÈS DÉTAILLÉE

Des moments clefs de la vie de Jésus sont dispersés à travers la carte : son arrivée à Jérusalem à dos d’âne, entouré de ses apôtres et précédé par une silhouette qui dépose des branches sur son chemin, comme décrit dans le Nouveau Testament (numéro 214) ; la Cène, lorsque Jésus prédit la trahison de Judas, représentée juste à l’intérieur des murs de la ville (numéro 6) ; et le jugement de Jésus par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui a ordonné son exécution, dessiné à la gauche du centre de la carte.

 

Source : National Geographic / All Over the Map

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