Sumérien
« L’Histoire commence à Sumer »
Le sumérien est une langue morte qui était autrefois parlée dans l’Antiquité en Basse Mésopotamie. C’était la langue de Sumer aux IVe et IIIe millénaires av. J.-C, puis elle a progressivement laissé la place à l’akkadien et est tombée dans l’oubli jusqu’au XIXe siècle après J.-C. même si la plupart des habitants de l’époque étaient décrits comme bilingues sumérien-akkadien. Le sumérien est, avec le hatti et l’élamite, une des langues du Proche-Orient ancien que les linguistes ne parviennent pas à rattacher à une famille de langues connue : il est considéré comme un isolat linguistique.
Située au sud de l’Irak actuel, Sumer est une région de l’antique Mésopotamie. Cette région du Moyen-Orient, très ensoleillée et manquant de pluies, doit son nom au fait qu’elle est traversée par deux grands fleuves, le Tigre et l’Euphrate. Ils ont attiré très tôt de nombreuses communautés humaines et favorisé le développement de l’agriculture.
Grâce à l’écriture, les chefs des cités sumériennes transmettent plus facilement leurs ordres à leurs soldats et à leurs adjoints.
Personne ne peut faire mine d’ignorer ces ordres. L’autorité des chefs s’accroît et conduit à la naissance de véritables États avec une administration efficace et des sujets obéissants.
En 1855 Rawlinson a annoncé la découverte d’inscriptions non sémitiques sur les sites babyloniens au sud de Nippur, Larsa, Uruk. En 1850, cependant, Edward Hincks a soulevé l’hypothèse d’une origine non sémitique pour l’écriture cunéiforme. Les langues sémitiques sont structurées à partir des formes consonantiques. Par ailleurs, aucun mot sémitique ne pourrait être trouvé pour expliquer les valeurs syllabiques données à des signes particuliers. Jules Oppert a suggéré qu’une langue non sémitique avait précédé l’akkadien en Mésopotamie, et que les locuteurs de cette langue avaient développé l’écriture cunéiforme.
Sources :
Le Sumérien (Wikipédia)
L’Histoire commence à Sumer ( Herodote )