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Catégorie : Religion & Philo

Religion et sujets philosophiques

L’épée de l’archange saint Michel

L’épée de l’archange saint Michel

L’épée de l’archange saint Michel : ces 7 sanctuaires unis par un fil invisible

 

Selon la légende, la ligne sacrée représente le coup d’épée que l’archange asséna au diable pour le renvoyer en enfer.L’épée de l’archange saint Michel : ces 7 sanctuaires unis par un fil invisible
Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ?
Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés.

La ligne sacrée de saint Michel archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michelde-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin.

Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

Video :

Sources :
L’archange saint Michel 
Aleteia

Apparition de St Michel, archange

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La Sainte Cène (Jean Calvin)

La Sainte Cène (Jean Calvin)

Petit traité de la Sainte Cène (Jean Calvin)

« Ainsi en est-il de la communion que nous avons au corps et au sang du Seigneur Jésus. C’est un mystère spirituel qui ne peut se voir à l’œil, ni être compris par l’entendement humain : il nous est donc figuré par des signes visibles, selon que notre faiblesse le requiert, néanmoins de telle sorte que ce n’est pas une simple figure, mais une figure conjointe avec sa vérité et sa substance. C’est donc à bon droit que le pain est nommé « corps », puisque non seulement il nous le représente, mais aussi nous le présente. Aussi considérons-nous bien que le nom du corps de Jésus-Christ est transféré au pain, puisqu’il en est le Sacrement et la figure.

c okiorina │ Petit traité de la Sainte Cène (Jean Calvin)
la Sainte Cène

Mais nous ajouterons pareillement, que les Sacrements du Seigneur ne doivent ni ne peuvent d’aucune manière être séparés de leur vérité et substance. Les distinguer afin qu’on ne les confonde pas, cela est non seulement bon et raisonnable, mais absolument nécessaire. Mais il serait illégitime de les séparer pour constituer l’un sans l’autre. Quand donc nous voyons le signe visible, il nous faut regarder ce qu’il représente et de qui il nous est donné. Le pain nous est donné pour nous figurer le corps de Jésus-Christ, avec le commandement de le manger. Et il nous est donné de Dieu, qui est la vérité certaine et immuable. Si Dieu ne peut tromper ni mentir, il s’ensuit qu’il accomplit tout ce qu’il signifie.

Il faut donc que nous recevions vraiment en la Cène le corps et le sang de Jésus-Christ, puisque le Seigneur nous y représente la communion à l’un et à l’autre. Car, autrement, qu’est-ce que cela voudrait dire, que nous mangeons le pain et le buvons le vin en signe que sa chair nous est nourriture et son sang breuvage, s’il ne nous donnait que le pain et le vin, laissant la vérité spirituelle derrière ? Ne serait-ce pas à fausses enseignes qu’il aurait institué ce mystère ? Nous avons donc à confesser que si la représentation que Dieu nous fait en la Cène est véritable, la substance intérieure du Sacrement est conjointe aux signes visibles : de même que le pain nous est distribué dans la main, de même le corps de Christ nous est communiqué, afin que nous en soyons faits participants.

Quand bien même il n’y aurait rien d’autre, nous avons ample matière de nous contenter quand nous entendons que Jésus-Christ nous donne, dans la Cène, la propre substance de son corps et de son sang, afin que nous le possédions pleinement et, le possédant, ayant part à tous ses biens. Car, puisque nous l’avons, toutes les richesses de Dieu, qui sont comprises en lui, nous sont présentées pour qu’elles soient nôtres. »

Jean Calvin, Petit traité de la Sainte Cène. (Adaptation moderne : Harald Chatelain et Pierre Marcel). Paris, Les Bergers et les Mages, 1997. Pages 46-47

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Notre Dame de Paris

Notre Dame de Paris

Incendie du 15 Avril 2019 de Notre Dame de Paris

Lundi 15 avril 2019, aux alentours de 19h, un énorme incendie a embrasé un des symboles de la France : la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Ce drame a soulevé une immense vague d’émotions.

La cathédrale Notre-Dame de Paris, communément appelée Notre-Dame, est la cathédrale de l’archidiocèse de Paris, située sur l’île de la Cité. Dédiée à la Vierge Marie, pendant de nombreux siècles cette cathédrale est l’une des plus grandes d’Occident.

c Okiorina : Notre Dame de Parisen feu

Notre-Dame de Paris est un chef-d’oeuvre de l’art gothique

On y voit beaucoup de touristes venus de tous les pays pour l’admirer, c’est l’un des monuments les plus visités du monde !
Elle est la cathédrale de Paris. Mais une cathédrale, ce n’est pas qu’un monument, c’est d’abord un lieu de prière et aussi un grand livre de pierre.
Tu trouveras dans cet espace des clefs pour déchiffrer le message qu’elle veut nous transmettre.

Notre-Dame brûle et le peuple de Paris regarde, se recueille, prie et chante des cantiques à la Vierge Marie.

Ferveur endormie, piété refoulée qui jaillissent soudain au spectacle du malheur ; car il s’agit bien d’un malheur et non d’une simple catastrophe. Paris frappé au cœur, Paris en deuil de lui-même, de son être profond, Paris égaré, Paris perdu comme le fils prodigue, découvre enfin le mal qui le dévore et le détruit comme ces flammes dévorent et détruisent Notre-Dame.

Mais c’est la chrétienté entière, même cette part d’elle-même, imbue de son succès et entichée de ses plaisirs qui découvrent soudain sa vérité profonde, le genre de vérité que seul un grand malheur est à même de révéler.

Oui il fut un temps où des gens simples, pieux, humbles mais grands, pouvaient rêver à quelque chose de très beau, de plus grand qu’eux et de plus durable, rêver et bâtir, non pas une simple cathédrale, mais une offrande en pierre à Notre-Dame et une leçon pour les hommes des siècles à venir. Cette offrande, qui se voulait également une prière, a traversé les siècles et nous l’avons reçue, non pas pour ce qu’elle est, mais pour ce que nous nous sommes contentés d’y voir: un chef-d’œuvre architectural, un bien culturel dont nous sommes fiers comme on peut être fier d’une pièce de musée. L’édifice a été conservé, les pierres ont été ravalées, les sculptures restaurées, les cloches remplacées, pour que Paris reste Paris et pour nourrir le plaisir de nos yeux.

Nous voilà à présent frappés au cœur, car les flammes qui dévorent Notre-Dame de Paris nous révèlent l’étendue de notre orgueil et le drame de notre nihilisme. Nous réalisons tout d’un coup la paralysie de l’âme que nous nous sommes infligée ; cette offrande en pierre qui brûle nous révèle le bois mort qui gît en nous, et cette prière qui a traversé les siècles nous dit l’étendue de nos lâchetés et de nos abandons.

Nous qui jetons un regard méprisant sur le Moyen-âge, comprenons à présent le pourquoi de notre mépris. Notre-Dame de Paris a été construite par des hommes de foi, et nous n’avons plus de foi ou si peu. Nous sommes tellement satisfaits de nous-mêmes de ne pas en avoir, qu’il ne nous reste qu’à mépriser ceux qui en ont eu en abondance et qui ont bâti de l’abondance de leur cœur.

Il ne nous reste qu’à contempler les ruines du brasier et rentrer en nous-mêmes pour découvrir les ruines qui encombrent nos âmes, nous voir tels que nous sommes mais aussi tels que nous pouvons être, car seule la foi profonde peut rebâtir nos âmes, générer l’amour et sauver le monde. Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.

Je suis triste

c Okiorina : Notre Dame de Paris en feu 15/04/2019

Notre Dame de Paris en feu

 

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Les Rameaux

Les Rameaux

* La fête des Rameaux

le 14 Avril 2019

c Okiorina │ Dimanche des Rameaux et de la Passion

La fête des Rameaux ouvre la Semaine Sainte. Cette fête fait mémoire de ces jours où Jésus fut acclamé comme un roi par les habitants de Jérusalem qui le saluaient avec des palmes, avant d’être condamné à mort comme un malfaiteur.

Les « rameaux » de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas.

La fête des Rameaux annonce déjà la fête de Pâques, au sens où Celui que nous acclamons va mourir et ressuscitera le 3ème jour. C’est ce que nous croyons. Porter une branche de buis sur nos tombes, c’est redire que nos morts sont emportés dans ce même mystère de la résurrection : c’est notre espérance.

Source : Croire – La Croix

Aujourd’hui, nous Célébrons dans une même Fête deux évènements qui semblent plutôt en opposition : l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem et sa condamnation à mort.
Entre l’évangile lu avant notre procession et celui que nous venons de lire, le contraste est saisissant.

Le premier nous raconte l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, assis sur un jeune ânon et acclamé par le peuple.
Le second Evangile relate la sortie de la ville pour la Crucifixion du Christ, sous le poids de la Croix et l’animosité de la foule.
Comment peut-on Célébrer en une même cérémonie ces deux épisodes de la vie de Jésus ? N’est-ce pas réunir l’inconciliable ? N’y a-t-il pas quelque chose de choquant de se réjouir en Célébrant la Passion ?

Origine de la cérémonie des Rameaux

A Jérusalem, on célébrait dès le 4ème siècle l’entrée de Jésus dans la ville. L’église de Jérusalem en 383 invitait les pèlerins à participer à une procession du village de Béthanie à Jérusalem « mimant » l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem.
Egérie qui a été en pèlerinage à Jérusalem, raconte la procession des Rameaux  « Tous tiennent des branches, les uns des branches de palmiers, les autres d’oliviers; et ainsi on escorte l’Évêque à la manière dont le Seigneur a été escorté ce jour-là ».
Cette Fête des Rameaux venait sans doute de Constantinople. Cet évènement n’a pas donné lieu  à une des douze grandes Fêtes liturgiques orientales et les icônes de l’entrée à Jérusalem se sont développées seulement au 16ème et 17ème siècle.
A Rome, au moins depuis le 6ème siècle, le dimanche précédant Pâques était celui de la Passion.
En occident à partir du 9ème siècle, s’est répandue cette Fête, avec la procession. On trouve des représentations de l’entrée de Jésus à Jérusalem au 10ème et 11ème siècle.

Le Dimanche des Rameaux

Six jours avant la Pâque juive, Jésus retourne à Jérusalem. La foule a tapissé le sol de Rameaux verts pour acclamer Jésus lors de son entrée dans la ville.
C’est en mémoire de ce jour que les Catholiques portent des rameaux (de buis, oliviers, lauriers ou palmiers, selon les régions. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

Le Dimanche qui précède la Fête de Pâques, appelé « Dimanche des Rameaux et de la Passion », l’Église célèbre solennellement, avant la messe, l’entrée messianique du Seigneur à Jérusalem, telle que les quatre Évangiles la rapportent : « La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur » (Jn 12, 12-13).

Ces paroles sont chantées comme Antienne d’ouverture au lieu, différent de l’église, où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant Bénit les rameaux (en Occident, il s’agit ordinairement non de palmes, mais de buis ou de lauriers) ; le diacre ou, à son défaut, un prêtre, lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus et l’on se rend en procession jusqu’à l’église.

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Jérusalem de l’époque de Jésus

Jérusalem de l’époque de Jésus

Le Jérusalem de Jésus en 1584

Christiaan Van Adrichom, prêtre catholique travaillant à Cologne, dans l’actuelle Allemagne, ne s’était sans doute jamais rendu à Jérusalem avant de créer cette carte en 1584.

À l’époque, la Terre Sainte était musulmane depuis des siècles : il était donc difficile et potentiellement dangereux de s’y rendre lorsque l’on était un pèlerin chrétien. Néanmoins, Van Adrichom est parvenu à créer une carte très populaire qui a permis aux chrétiens européens d’imaginer un voyage qu’ils n’entreprendraient certainement jamais, mais aussi de les faire voyager dans le temps en représentant la ville telle qu’elle était à l’époque du Christ.

C Okiorina │ La carte de Jérusalem de Jésus en 1584

UNE CARTE TRÈS DÉTAILLÉE

Des moments clefs de la vie de Jésus sont dispersés à travers la carte : son arrivée à Jérusalem à dos d’âne, entouré de ses apôtres et précédé par une silhouette qui dépose des branches sur son chemin, comme décrit dans le Nouveau Testament (numéro 214) ; la Cène, lorsque Jésus prédit la trahison de Judas, représentée juste à l’intérieur des murs de la ville (numéro 6) ; et le jugement de Jésus par Ponce Pilate, le gouverneur romain qui a ordonné son exécution, dessiné à la gauche du centre de la carte.

 

Source : National Geographic / All Over the Map

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Notre Père

Notre Père

Réflexions à propos du « Notre Père » dans l’Évangile

C Okiorina : "Notre Père"
Notre Père

Un extrait de l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc qui est rappelé aux chrétiens :

– Chapitre 11 –
01 Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
02 Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
03 Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
04 Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : « Mon ami, prête-moi trois pains,
06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir. »
07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : « Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose. »
08 Eh bien ! Je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
….
Aujourd’hui, Jésus nous apprend la prière la plus parfaite, la plus ancienne et la meilleure : le « Notre Père ».
En elle, nous trouvons les éléments qui doivent caractériser toute prière du chrétien authentique. Il s’agit d’un dialogue avec une personne : le Père.
En elle, nous faisons l’éloge de Dieu et nous aspirons à la venue de son Royaume.
Nous présentons nos besoins spirituels et matériels ; nous demandons pardon pour nos péchés et nous offrons notre pardon à ceux que nous avons offensés. Finalement, nous demandons la grâce nécessaire pour rester fidèles à la volonté de Dieu. Tout cela, dit avec humilité et avec un profond esprit de gratitude.
Le « Notre Père » n’est pas seulement la prière connue de toutes les familles chrétiennes mais, surtout, il est le reflet de nos vies comme chrétiens et comme disciples de Jésus-Christ.
A la question posée par ses disciples : « Seigneur, apprends-nous à prier », Jésus répond : « quand vous priez, dites :

Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »

Quel est l’enseignement de Jésus sur la prière ?

Jésus n’est pas d’abord un maître de prière. C’est un prophète qui annonce le Royaume de Dieu et appelle à la conversion. Certes il donne un enseignement sur la prière, mais c’est plus son exemple que son enseignement qui est significatif. L’essentiel de son enseignement se trouve dans le « Notre Père ».

De plus, Jésus donne des instructions sur la prière, mais cet enseignement est présenté d’une manière un peu différente par saint Matthieu et par saint Luc.
Textes dans les Évangiles

Il y a deux textes légèrement différents, l’un dans l’Évangile de saint Matthieu et l’autre dans saint Luc. Il y a sept demandes dans l’Évangile de saint Matthieu et cinq demandes dans l’Évangile de saint Luc. La prière commence par « Notre Père » dans l’Évangile de saint Matthieu et par « Père » dans l’Évangile de saint Luc et il y a d’autres variantes.

Matthieu 6, 9-13
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Luc 11, 2-4
Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.
Saint Matthieu adressait son Évangile à des chrétiens d’origine juive qui priaient ostensiblement. Il dit qu’il faut prier dans le secret et non avec beaucoup de paroles (Mt 6, 5-7).
Saint Luc qui adressait son Évangile à des chrétiens d’origine païenne dit qu’il faut prier avec insistance sans se lasser et il rapporte les paraboles de l’ami importun et de la veuve importune (Luc 11, 5-13, Luc 18, 1-8).
De plus, saint Luc montre que Jésus était souvent en prière, par exemple au moment de son baptême et de la transfiguration.
Réflexions à propos du « Notre Père » dans l’Évangile
Le Notre Père est appelé aussi « Pater Noster » en latin et « Oraison dominicale », ce qui veut dire « prière du Seigneur ».

Quel est le sens de cette prière ?

En nous enseignant le « Notre Père », Jésus nous fait participer à sa propre prière. En effet c’est alors que Jésus était en prière qu’un disciple lui demande : « Apprends-nous à prier » (Luc 11, 1). Cette prière nous met dans les dispositions de Jésus à l’égard de son Père. Il exprime la relation authentique à Dieu. Ce n’est pas d’abord une formule de prière à réciter, mais l’expression de l’attitude spirituelle du disciple de Jésus.

Les demandes

La prière commence par une invocation, on s’adresse à Dieu comme à un père qui nous aime « Notre père qui est aux cieux ». Les premières demandes sont des vœux concernant la réalisation de la volonté de Dieu et la venue du Royaume de Dieu. Ce n’est qu’ensuite que l’on formule des demandes concernant nos besoins humains : le pain quotidien (tout ce qui est nécessaire à la vie), le pardon de nos péchés et le secours dans la tentation.

Les circonstances de l’enseignement par Jésus

Dans l’Évangile de saint Luc, Jésus donne la prière en réponse à une demande des disciples « Apprends-nous à prier comme Jean l’a appris à ses disciples ». Dans l’Évangile de saint Matthieu, Jésus enseigne comment il faut prier car il ne faut pas prier comme les païens.

Notons que, pendant la messe, nous sommes invités à dire le « Notre Père » selon la version de saint Matthieu plus longue que celle de Luc. Mais l’essentiel, c’est de redire ces paroles de Jésus, présent auprès du Père où Il intercède pour nous.
Accueillons l’Esprit Saint qui nous unit à Dieu toujours vivant en nous, pour que de nos lèvres et de nos cœurs monte cette prière qui est la prière des enfants de Dieu que nous sommes :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.

Amen

Cette prière nous fait devenir des fils de Dieu, non des égoïstes ou des accapareurs de Dieu. La paternité de Dieu est le fondement de la fraternité entre les hommes.

En disant « Notre », nous reconnaissons du même coup que tous les hommes sont nos frères. En effet dans la première partie de cette prière, nous entrons dans l’amour-tendresse que Jésus a envers son Père, nous demandons à Dieu les « choses » de Dieu.

Mais dans la deuxième partie, nous intercédons pour ceux qui nous sont unis : chaque homme devient un frère, parce qu’aimé, comme nous, par « Notre » Père à tous…
Nous prions au nom des autres, nous ne sommes que les représentants de tous ceux qui nous sont confiés, ceux qui comptent sur nous pour être intercesseurs pour tous…
Nous disons toujours « nous » quand nous parlons à Dieu. »
Seigneur, Jésus, je sais que tu ne veux qu’une chose : m’aimer ! Accorde-moi la grâce de m’approcher de toi avec confiance, sans me décourager et sans me plaindre.
Aide-moi à surmonter les obstacles humains et psychologiques afin de pouvoir te parler souvent, intimement, et avec amour.
Frère André B.
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Martin Luther King

Martin Luther King

C Okiorina : Martin Luther King Jr
Martin Luther King Jr

Je fais le rêve que les hommes, un jour, se lèveront et comprendront enfin qu’ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.

Je fais encore le rêve, ce matin, qu’un jour chaque étranger de ce pays, chaque homme de couleur dans le monde entier soit jugé sur sa valeur personnelle plutôt que sur la couleur de sa peau, et que tous les hommes respecteront la dignité de la personne humaine.

Je fais encore le rêve qu’un jour la justice ruissellera comme l’eau et la droiture comme un fleuve puissant. Je fais encore le rêve aujourd’hui qua dans toutes les hautes sphères de l’Etat et dans toutes les municipalités, entreront les citoyens élus qui rendront justice, aimeront la pitié et marcheront humblement dans les voies de leur Dieu.

Je fais encore le rêve qu’un jour la guerre prendra fin, que les hommes transformeront leurs épées en socs de charrue et leurs lances en ébranchoirs, que les nations ne s’élèveront plus les unes contre les autres et qu’elles n’envisageront plus jamais la guerre.

Je fais encore le rêve que, grâce à cette foi, nous serons capables de repousser au loin les tentations du désespoir et de jeter une nouvelle lumière sur les ténèbres du pessimisme.

Oui, grâce à cette foi, nous serons capables de hâter le jour où la paix régnera sur la terre et la bonne volonté entre les hommes.

Ce sera un jour merveilleux, les étoiles chanteront ensemble et les fils de Dieu pousseront des cris de joie.

Martin Luther King
« La force d’aimer »

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Carême

Carême

Cedric Okiorina : Carême
Carême (Lent) Photo de Kamil Szumotalski’s

Le Carême

Le Carême est une période de jeûne et d’abstinence de quarante jours que le catholicisme a instituée au IVe siècle en référence aux quarante jours de jeûne de Jésus-Christ dans le désert1. Le jeûne est allégé les dimanches et le jour de l’Annonciation mais il n’est pas interrompu. Le Carême se termine par une période de jeûne et de célébrations plus intenses, la Semaine Sainte.

Carême 2019.
Début : mercredi 6 Mars
Fin : Jeudi 18 avril

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