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Auteur/autrice : C Okiorina

La chute des anges rebellés

La chute des anges rebellés

Sculpture sur ivoire

« La chute des anges rebellés »
Naples, 18 ème siècle. La sculpture est faite de tout un morceau d’ivoire sans un seul ancrage.
Auteur inconnu a passé toute sa vie à le faire.
Sculpture "La chute des anges rebellés"

 

 

Chloroquine Officinalis

Chloroquine Officinalis

Chloroquine : une molécule d’origine naturelle que l’on doit aux arbres

Employée comme substitut à la quinine, molécule d’origine naturelle qui sert à lutter contre la paludisme, la chloroquine pourrait être efficace dans la lutte contre le Covid 19. Or, la quinine provient de l’écorce d’un arbre dénommé Cinchona, qui fut découvert au Pérou au XVIIe siècle. Cette histoire illustre l’un des nombreux bienfaits que l’on doit aux arbres.
 
Il ne nous revient nullement de discuter l’efficacité probable des antipaludéens à base de chloroquine dans le traitement de la pandémie de coronavirus. Il nous apparaît pourtant intéressant de nous pencher sur cette molécule d’origine naturelle (la quinine) qui a radicalement modifié les traitements médicinaux employés pour lutter contre cette forme de fièvre.
 
Une certaine tradition voudrait que les colons britanniques fissent grand usage de la quinine mélangée au gin, inventant ainsi le gin tonic dans les Indes, afin de se prémunir du paludisme. Cela n’est pas avéré, en revanche, ce qui l’est, c’est qu’au XVIIe siècle, l’anglais Robert Talbor, ayant compris comment doser l’écorce du Pérou pour soigner la fièvre sans provoquer d’effets secondaires trop importants, soigna avec succès le roi Charles II d’Angleterre, puis le roi Louis XIV, son fils le dauphin, et nombre d’autres princes. La guérison de Louis XIV en 1686 contribua largement à la renommée et la diffusion de la quinquina. A partir de là, son usage se répandit, notamment dans les colonies.
Cinchona officinalis

Aux origines de la quinquina était un arbre

C’est aux Jésuites que l’on doit la découverte de cette écorce médicinale dans le Nouveau Monde. Les populations indigènes l’utilisaient pour soulager les tremblements, notamment après avoir traversé un torrent glacé. C’est en observant ce moyen de remédier à certaine forme de fièvre que les Jésuites eurent l’idée de mettre à profit les vertus de l’écorce de quinquina pour soigner les fièvres intermittentes provoquées par la malaria. Ils rapportèrent ainsi l’écorce du Pérou au Vatican, mais il fallut un peu de temps pour en comprendre l’usage et le bon dosage.
 
L’arbre en question, c’est le Cinchona, une espèce d’arbuste endémique à cette partie de la Cordillère des Andes. Aux XVIIIe siècle, les deux savants français Joseph de Jussieu et La Condamine, après une expédition scientifique au Pérou, révélèrent l’identité botanique de l’arbre qui produisait l’écorce des fièvres. C’est le naturaliste suédois Carl von Linné qui réussit à créer l’espèce Cinchona officinalis, soit l’arbre à quinquina. Surexploité en Amérique du Sud, l’arbre se fit rare, et à la fin du XIXe siècle, on en fit un arbre de plantation, largement développé par l’Angleterre et les Pays-Bas dans leurs colonies d’Inde et de Java. Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, on réussit à créer une molécule de synthèse reproduisant les mêmes effets, la chloroquine, l’exploitation de ces arbres n’ayant alors plus d’intérêt pharmaceutique.
 

Un petit arbre aux grandes vertus médicinales

Cinchona officinalis, dit aussi quinquina, est un petit arbre à feuillage persistant, de la famille des Rubiacées, originaire de l’Equateur actuel. C’est de son écorce que l’on extrait la quinine, fébrifuge et antipaludéen naturel. L’arbuste peut atteindre 6 mètres de hauteur, et ses jeunes branches sont densément pubescentes. C’est un arbre à l’aire naturelle restreinte aux régions andines du sud de l’Equateur. Il pousse dans les forêts sèches, entre 1700 et 3000 mètres d’altitude. C’est de son écorce, riche en composés phénoliques, que l’on extrait la quinine qui a sauvé tant de vies.
 
Substitut synthétique de la quinine, la chloroquine est entrée dans la pratique clinique pour lutter contre le paludisme après la seconde guerre mondiale, en 1947, et fut mise sur le marché en France sous le nom de Nivaquine en 1949.
 
Si elle a permis de lutter efficacement contre cette maladie très courante et souvent grave qu’est le paludisme, dans certaines régions du monde, la chloroquine pourrait avoir d’autres usages bienfaisants. Elle est notamment testée dans la lutte contre certains cancers et certains médecins, aujourd’hui, fondent beaucoup d’espoir sur ses effets positifs dans la lutte contre le Covid-19. Une raison de plus de prendre soin de la Terre, de sa biodiversité, et de nos forêts.
Maximilian Lenz

Maximilian Lenz

Maximilian Lenz était un peintre, graphiste et sculpteur autrichien

Lenz était un membre fondateur de la Sécession de Vienne; Durant sa période la plus importante de sa carrière, il était un symboliste, mais plus tard, son travail devint de plus en plus naturaliste.

Détails

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L’épée de l’archange saint Michel

L’épée de l’archange saint Michel

L’épée de l’archange saint Michel : ces 7 sanctuaires unis par un fil invisible

 

Selon la légende, la ligne sacrée représente le coup d’épée que l’archange asséna au diable pour le renvoyer en enfer.L’épée de l’archange saint Michel : ces 7 sanctuaires unis par un fil invisible
Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept monastères, de l’Irlande jusqu’en Israël. Simple coïncidence ?
Ces sanctuaires sont très éloignés les uns des autres, mais parfaitement alignés.

La ligne sacrée de saint Michel archange serait, selon la légende, le coup d’épée que le saint asséna sur le diable pour le renvoyer en enfer.

Quoi qu’il en soit, le parfait alignement de ces sanctuaires est surprenant : les trois sites les plus importants – le Mont-Saint-Michel en France, l’abbaye Saint-Michelde-la-Cluse et le sanctuaire du Mont-Gargan en Italie – sont équidistants. Un avertissement du saint afin que les lois de Dieu soient toujours respectées et que les fidèles restent sur le droit chemin.

Par ailleurs, cette ligne sacrée s’aligne parfaitement avec le soleil levant du solstice d’été.

Video :

Sources :
L’archange saint Michel 
Aleteia

Apparition de St Michel, archange

Amazonie

Amazonie

6 chiffres pour comprendre la déforestation en Amazonie

Franceinfo vous explique six chiffres pour comprendre ce phénomène de déforestation au Brésil – et ses conséquences.

L’équivalent de cinq Sao Paulo détruits

En cinquante ans, près d’un cinquième de la forêt amazonienne – 17% – a disparu, d’après le WWF. Des zones gigantesques ont été défrichées, notamment pour permettre le développement de l’élevage de bétail dans l’Amazonie brésilienne.

Et ce phénomène s’accentue. Au mois de juillet, 2 254 km2 de zones forestières ont été déboisées, contre moins de 600 km2 en juillet 2018, selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien. La déforestation a ainsi presque quadruplé en un an, augmentant de 278%.

Au total, l’Amazonie a perdu 7 536 km2 de forêt en un an, entre août 2017 et juillet 2018, a récemment relevé l’INPE. C’est cinq fois la taille de Sao Paulo (Brésil), l’une des villes les plus peuplées au monde. Et l’équivalent de près d’un million de terrains de football.

Le « puits de carbone » menacé

En proie à une déforestation effrénée, la forêt amazonienne se réduit et perd peu à peu son rôle de « puits de carbone ». Chaque année, les opérations de déforestation émettent 340 millions de tonnes de carbone en pleine forêt amazonienne, précise le WWF. De quoi affaiblir le pouvoir de « réservoir » de CO2 de l’écosystème. Sans compter qu’avec la sécheresse et l’élévation des températures, le taux de mortalité des arbres augmente. 

Entre les années 1990 et 2015, les capacités de stockage du CO2 de la forêt ont ainsi été divisées par deux, relève une étude publiée dans la revue Nature. L’Amazonie absorbe encore 14% du CO2 mondial, mais pour combien de temps ?

Source : FranceTVinfo

Les feux actifs dans le monde (le 28 août 2019)
Feux dans le monde

Carte SSD

Carte SSD

Un format de disque révolutionnaire ?

En informatique un SSD (solid-state drive), appelé parfois disque SSD en France ou disque électronique ou disque à semi-conducteur au Québec, est un matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flashLes modèles les plus courants se présentent sous le même format qu’un disque dur 2.5 pouces en interface SATA (100 mm x 69,85 mm) telle que ceux installés dans des ordinateurs portables, et disposent pareillement d’une alimentation SATA ainsi que d’une connectique SATA III.

Cedric Okiorina : Carte SSD Samsung

Au moment où apparaissent les SSD, la plupart des disques durs de format 3.5″ ont une vitesse de rotation de 5 400 à 7 200 tr/min, soit environ 4,2 ms de latence moyenne, et le temps moyen de recherche est, le plus souvent, compris entre 8 et 12 ms pour un disque dur grand public ; ce qui donne donc au total un temps d’accès moyen compris entre 12 et 16 ms. Ce temps d’accès moyen a peu évolué en dix ans, malgré l’évolution des capacités, tandis que les vitesses des microprocesseurs, des mémoires vives, des cartes graphiques et autres composants principaux strictement électroniques d’un ordinateur ont connu d’importants progrès.

Cedric Okiorina : Placement d'une carte SSD

Un SSD est matériellement plus résistant qu’un disque dur ; en effet, les plateaux de ces derniers sont de plus en plus souvent en verre depuis 2002, mais surtout, du fait que cette technologie implique l’interaction mécanique entre éléments de stockage et éléments d’accès, des chocs même légers peuvent entraîner des égratignures de la surface magnétique, ou une détérioration des éléments d’accès, donc des pertes de données voire une panne définitive.

A contrario, les SSD sont dépourvus d’éléments mobiles, ce qui leur confère une résistance aux chocs et aux vibrations bien supérieure. Les SSD surclassent par ailleurs les disques durs au niveau des performances (débit, latence négligeable, consommation électrique).

Cedric Okiorina : Résistance d'un SSD

Le Durian

Le Durian

Le durian, un fruit exotique

Personne ne peut passer à côté du durian, ce fruit ovoïde et graphique, bardé d’épines, dont il existe environ 30 espèces différentes, dont 9 comestibles, et qui peut peser jusqu’à 5 kilos. Ce fruit roi, que l’on trouve sur les marchés de Singapour, en Thaïlande, en Indonésie, en Chine ou en Malaisie, est tellement malodorant qu’il est séparé des autres produits et même interdit dans les lieux publics, transports en commun, hôtels, avions et autres taxis.

Pourtant, selon ses amateurs, son goût vaudrait tout l’or du monde et surtout tous les efforts du monde pour ignorer cette pestilence. Un goût de « noisettes, d’amandes, de fromage et de cognac », une texture « à la fois crémeuse et grasse » décrivent sur leurs blogs de voyages les épi-curieux qui l’ont gouté.

Cedric Okiorina : Le Durian

La plus grande diversité de durians se rencontre sur l’île de Bornéo avec sur les marchés locaux. Elles sont présentes un peu partout au Brunei et contribuent à une riche diversité génétique auprès d’autres espèces. Aux Philippines, la production est concentrée dans la région de Davao, le festival de Kadayawan consacré au durian a lieu chaque année à Davao.

La production mondiale de durian s’élevait à 1,4 million de tonnes en 1999. Il est cultivé principalement dans 3 pays : Thailande, Indonésie et Malaisie. Si le durian n’est pas natif de Thaïlande, ce pays est le principal producteur du fruit. L’Indonésie et la Malaisie y suivent respectivement.
La production du durian existe aussi dans d’autres pays et régions mais en quantité très restreinte : Cambodge, Laos, Viêt Nam, Birmanie, Inde, Sri Lanka, Floride, Hawaii, Nouvelle-Guinée occidentale, Polynésie, Madagascar, Chine et Australie.

Cedric Okiorina : Marché de Durians

Ce fruit arrivé à maturité, c’est-à-dire quand son enveloppe commence à s’ouvrir, se consomme généralement frais, mais exhale une forte odeur alliacée, qui augmente avec le temps et devient même putride quand le fruit se gâte. Elle est moins forte immédiatement après la récolte, et est moins accentuée chez certaines variétés améliorées. On s’en sert aussi pour préparer des glaces, des confiseries ou des pâtisseries (macarons, mille-feuilles, etc.).

Les graines du durian sont également comestibles une fois grillées. Pilées, elles servent à préparer des gâteaux.

Cedric Okiorina : Intérieur d'un Durian

Sources :
Wikipédia
Lefigaro

L’armée de terre cuite

L’armée de terre cuite

Une armée enterrée

Le mausolée de l’empereur Qin se trouve près de la ville de Xi’an, dans le Shaanxi, en Chine.

Cet ensemble archéologique, qui date de 210 av. J.-C., s’étend sur environ 56 km².

Il comprend :

  • le tombeau de l’empereur Qin Shi Huangdi, recouvert d’un immense tumulus haut de 115 mètres, non encore fouillé ;
  • les fosses où l’on a trouvé, à partir de 1974, les vestiges écrasés de milliers de soldats de terre cuite formant une « armée de terre cuite ».

Les fosses contiennent quelque 8 000 statues de soldats et chevaux en terre cuite.

Selon l’historien Sima Qian (145-90 av. J.-C.), la construction du mausolée, qui commença en 246 av. J.-C., impliqua plus de 700 000 ouvriers.

Cedric Okiorina : L'armée de terre cuite

L’armée de terre cuite n’est qu’un des éléments d’une immense nécropole, bâtie pour la gloire de Qin Shi Huang. Grâce à des sondages et à des examens réalisés avec des mesures de télédétections, la taille de ladite nécropole est estimée à 98 km2.

Elle a été conçue pour être une représentation à échelle réduite du palais impérial et couvre une vaste zone située autour du tumulus où repose le premier empereur. Ce tumulus en terre est situé au pied du mont Li et a été construit en forme de pyramide. Il est entouré de deux murs très épais construits en pisé, avec des passerelles servant d’entrée. La nécropole est composée de plusieurs bureaux, salles, écuries et autres structures normalement présentes dans un palais impérial chinois.

Cedric Okiorina : Nécropole de l'armée de terre cuite

Les soldats (officiers, fantassins, fonctionnaires, arbalétriers) mesurent entre 1,80 m et 2 m. Ils portent tous une arme — épée, arc ou arbalète — en bronze recouvert d’une fine couche de chrome.

Les personnages diffèrent les uns des autres par les traits, la taille, la coiffe, l’uniforme. À l’origine, les soldats étaient peints de couleurs vives, qui ont pour la plupart disparu. Les restaurateurs sont maintenant en mesure de stabiliser certains pigments.

Une couche de laque brun foncé recouvrait chacun des personnages. Sur ce fond, on appliquait deux ou trois couches de laque et de pigments colorés. Le rouge servait à peindre les lacets qui attachaient les plaques de l’armure, ou bien le ruban de la coiffe. Le vert et le bleu étaient utilisés pour les pantalons. Le rose, le jaune et le violet foncé se retrouvent sur les tuniques.

Cedric Okiorina : Statue d'un soldat en terre cuite

Sources :
Wikipédia
Vikidia

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