Carte SSD
Un format de disque révolutionnaire ?
En informatique un SSD (solid-state drive), appelé parfois disque SSD en France ou disque électronique ou disque à semi-conducteur au Québec, est un matériel informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flash. Les modèles les plus courants se présentent sous le même format qu’un disque dur 2.5 pouces en interface SATA (100 mm x 69,85 mm) telle que ceux installés dans des ordinateurs portables, et disposent pareillement d’une alimentation SATA ainsi que d’une connectique SATA III.
Au moment où apparaissent les SSD, la plupart des disques durs de format 3.5″ ont une vitesse de rotation de 5 400 à 7 200 tr/min, soit environ 4,2 ms de latence moyenne, et le temps moyen de recherche est, le plus souvent, compris entre 8 et 12 ms pour un disque dur grand public ; ce qui donne donc au total un temps d’accès moyen compris entre 12 et 16 ms. Ce temps d’accès moyen a peu évolué en dix ans, malgré l’évolution des capacités, tandis que les vitesses des microprocesseurs, des mémoires vives, des cartes graphiques et autres composants principaux strictement électroniques d’un ordinateur ont connu d’importants progrès.
Un SSD est matériellement plus résistant qu’un disque dur ; en effet, les plateaux de ces derniers sont de plus en plus souvent en verre depuis 2002, mais surtout, du fait que cette technologie implique l’interaction mécanique entre éléments de stockage et éléments d’accès, des chocs même légers peuvent entraîner des égratignures de la surface magnétique, ou une détérioration des éléments d’accès, donc des pertes de données voire une panne définitive.
A contrario, les SSD sont dépourvus d’éléments mobiles, ce qui leur confère une résistance aux chocs et aux vibrations bien supérieure. Les SSD surclassent par ailleurs les disques durs au niveau des performances (débit, latence négligeable, consommation électrique).